Le Burkina Faso, à travers le SPONG a accueilli le 7e atelier d’échange d’expériences et de renforcement des capacités des collectifs africains du secteur de l’eau et de l’assainissement. Cet atelier 7, organisé par le SPONG, la Coalition Eau, Sanitation and Water for All (SWA) et Eau Vive Internationale, a réuni du 19 au 21 février quarante (40) représentants de la société civile du secteur venus de dix (10) pays africains et leurs partenaires, sur le thème « Le contrôle citoyen pour l’atteinte de l’ODD Eau et Assainissement ». Les participants à l’atelier présenteront au Ministère de l’eau et de l’assainissement les résultats de leurs réflexions à la fin de l’atelier. Présent à la cérémonie de clôture et de restitution, le représentant du ministre de l’eau et de l’assainissement Simon Sankara a écouté les résultats de l’atelier. Ainsi, pour la société civile du secteur de l’eau et de l’assainissement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, représenté par André Gozo, les défis de l’accès à l’eau potable sont encore énormes en dépit des efforts engagés par les gouvernements. Par ailleurs, il exhorte les gouvernants à se mobiliser fortement pour l’atteinte des objectifs de l’ODD 6. « La société civile appuie les Etats à respecter les engagements et à aller plus loin dans les réalisations. Les citoyens sont là pour s’assurer que des politiques publiques, efficaces et pérennes soient mises en œuvre pour l’atteinte de l’ODD6 », ajoute André Gozo. En ce qui concerne spécifiquement le Burkina Faso, la société civile eau et assainissement a tenu à présenter quelques-unes de leurs attentes spécifiques afin que les engagements pris par le gouvernement soient effectifs.


Les attentes spécifiques sont notamment l’inclusion de la société civile dans le processus de dialogue et de suivi de la mise en œuvre sur l’ODD 6 et dans les réunions afférentes. Egalement une hausse du budget alloué au secteur de l’eau et de l’assainissement qui est en baisse.
Selon elle, la baisse du budget alloué au secteur de l’eau « contredit directement les ambitions du gouvernement ».  Aussi la société civile interpelle à la sensibilisation des populations à la gestion des eaux usées : « en Afrique  subsaharienne, 90% des eaux usées sont rejetées dans la nature sans traitement ».
Le représentant du ministre de l’eau et de l’assainissement, Simon Sankara a tenu à rassurer la société civile de la prise en compte des revendications. Aussi, dit-il, « nous ne travaillons pas l’un contre l’autre mais l’un pour l’autre ».
Rappelons que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré s’est engagé à éradiquer la corvée d’eau d’ici 2020 et à améliorer les conditions d’assainissement pour 80% en milieu urbain et 50% en milieu rural.
En rappel l’atelier avait pour objectif de renforcer la structuration et les capacités des collectifs/OSC partenaires en matière de contrôle citoyen pour le secteur Eau et Assainissement.

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