Ce jeudi 11 juillet 2013, le SPONG a lancé le groupe thématique de la société civile sur la protection sociale au Burkina. Constitué d’ONG et d’associations membres et non membres de la plateforme, son objectif est d’améliorer l’influence de la société civile dans le suivi de la Politique nationale de protection sociale adoptée en 2012 par l’Etat burkinabè. Le Groupe thématique protection sociale du SPONG (Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales) est constitué et a été lancé ce jeudi au siège de la plateforme, à l’issue d’un atelier ayant regroupé une trentaine d’ONG et associations membres et non membres du SPONG. Le groupe a pour facilitateur, l’ASMADE (Association Songui Manegre/Aide au développement endogène). Entrant dans le cadre du « plaidoyer pour l’amélioration de la participation de la société civile dans le suivi de la politique nationale de protection sociale », ce groupe thématique a pour but, selon le PCA du SPONG, Yongo Nignan, « d’influencer la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique nationale de protection sociale ». Une recommandation du Forum des acteurs de la protection sociale. L’idée de ce groupe est liée à la SCADD. La nouvelle politique de développement du Burkina place en son deuxième axe la protection sociale dans les actions prioritaires. Une politique nationale a été adoptée à cet effet en 2012. La société civile, à travers le SPONG, a contribué à sa conception. Toutefois, le Forum des acteurs de la protection sociale au Burkina Faso, organisé par le SPONG et qui a regroupé les acteurs étatiques et non étatiques en 2012, a recommandé que la plateforme « mène un processus participatif et inclusif de la société civile en vue de contribuer à la mise en œuvre et au suivi de la nouvelle politique nationale ». La protection sociale est un ensemble d’interventions qui aident les ménages et individus pauvres et vulnérables à mieux gérer les risques et à réduire leur pauvreté en assurant un meilleur accès aux services sociaux. C’est donc chose faite ce jeudi. Les travaux de l’atelier ont permis, entre autres, de dégager et d’attribuer des sous-thèmes à différentes ONG et associations sur la protection de l’enfance, les personnes âgées et les handicaps, l’accès aux soins de santé, la nutrition et la sécurité alimentaire, l’emploi et la formation professionnelle. Déjà des échéances Ces structures ont été invitées à produire sur ces thèmes une base de données, un diagnostic sur les acquis et défis et ensuite préparer des ateliers de formation en plaidoyer et en suivi des politiques publiques avec fin septembre 2013 comme échéance. « Les acteurs ont pris l’engagement de prendre à bras le corps le suivi citoyen de la Politique nationale de protection sociale », a assuré Gabriel Compaoré, responsable du département plaidoyer de l’ASMADE. Alima Konaté, représentant la coopération allemande (programme GIZ/Ministère de l’économie et des finances) qui appuie financièrement la phase 1 (2013) du plan de plaidoyer aux côtés de l’UNICEF, de l’ONG Woord an Daad et de la Plateforme africaine de la protection sociale (APSP), a assuré la disponibilité du GIZ à accompagner le SPONG. Abdou ZOURE Pour Burkina 24]]>