Instituées depuis maintenant trois ans, les Journées nationales de concertation Etat-ONG/association de développement (JNC) 2012 se sont ouvertes ce jeudi 8 novembre sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, à Ouagadougou. La tenue de ces journées émane de la volonté des ONG et de l’Etat d’œuvrer de concert sur les chantiers du développement du Burkina Faso, surtout quand on connait l’apport de ces organisations de la société civile à la mise en œuvre des politiques et programmes du pays. Et l’édition de cette année qui se tient sous le thème « Meilleure appropriation des politiques sectorielles par les ONG et associations de développement pour une contribution efficace au développement économique et social du Burkina Faso», marque un tournant dans l’implication véritable des ONG et associations dans l’accompagnement de la stratégie de développement du gouvernement. A l’entame de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) à travers les politiques sectorielles, l’appropriation de celles-ci par ces partenaires privilégiés de l’Etat que sont les ONG et associations constitue une énergie supplémentaire pour le développement durable. Le Premier ministre a d’ailleurs salué la tenue des présentes journées, et la participation des ONG et associations, qui intervient dans un contexte national de déficit céréalier, sous-régional marqué par la crise au nord Mali, et international emprunt de crise économique et financière. Il a ainsi donc soutenu que c’est dans une telle situation que le rôle de ces organisations, dont le financement n’est pas toujours évident, s’est fait le plus sentir, le gouvernement ne pouvant donc, et dans tous les cas, faire tout à lui seul. D’où la nécessité de conjuguer selon lui, les efforts et promouvoir l’esprit de partenariat pour le bien-être des populations. Luc Adolphe Tiao espère le renforcement de l’engagement commun et les a exhortées à déconcentrer le cadre au niveau des régions, provinces et communes. Les ONG et associations, elles, attendent du gouvernement, un appui pour capitaliser leurs interventions sur le terrain et dans tous les domaines de la vie sociale et économique, et également l’accès au financement public. A l’issue de ces échanges, espère Yongo Nignan, Président du conseil d’administration du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (PCA/SPONG), un mécanisme sera trouvé en vue de l’accès des ONG aux financements de l’Etat.

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