Pour WaterAid, l’équité et l’inclusion sont des principes de base pour résoudre les problèmes de marginalisation et d’exclusion et réaliser sa vision qui est celle d’ « un monde où tout le monde a accès à l’eau potable et à l’assainissement ». C’est ainsi que, WaterAid au Burkina Faso a entrepris en 2009 une recherche actionsur des options technologiques adaptées aux besoins des personnes handicapées avec l’appui du Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à Faible coût (CREPA) . L’accès à l’assainissement est un défi au Burkina Faso. En effet, pour plus de 13 millions de Burkinabé, soit 90% de la population ce droit élémentaire qui conditionne l’accès à la santé et à la dignité demeure une gageure. Que dire du taux d’accès à l’assainissement des personnes handicapées ? Elles représentent 10% de la population et pourtant peu d’efforts sont faits pour leur permettre d’accéder à des systèmes d’assainissement répondant à leur besoin. Pour WaterAid, l’équité et l’inclusion sont des principes de base pour résoudre les problèmes de marginalisation et d’exclusion et réaliser sa vision qui est celle d’ « un monde où tout le monde a accès à l’eau potable et à l’assainissement ». C’est ainsi que, WaterAid au Burkina Faso a entrepris en 2009 une recherche actionsur des options technologiques adaptées aux besoins des personnes handicapées avec l’appui du Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à Faible coût (CREPA) . Une étude a été conduite dans le cadre du projet « Un meilleur accès à l’eau potable et l’assainissement dans la province des Balé à travers la bonne gouvernance locale » cofinancé par WaterAid et l’Union Européenne et mis en oeuvre par l’ONG locale VARENA ASSO de 2007 à 2011. Cette étude a permis aux techniciens de proposer des options technologiques d’assainissement adaptées aux besoins des personnes vivant avec un handicap. Ces options ont été par la suite expérimentées durant une phase pilote dans les villages de Sio et San de la commune rurale de Pompoï. Contexte Au cours de la première année, le projet « Un meilleur accès à l’eau potable et l’assainissement dans la province des Balé à travers la bonne gouvernance locale » a formé des maçons locaux sur la technique de construction de latrines familiales ordinaires équipées de dalles SANPLAT et de latrines à trois postes dans des écoles. Toutefois, il a été constaté que les personnes vulnérables ( personnes vivant avec un handicap, les personnes âgées… ) éprouvent d’énormes difficultés pour utiliser ces types d’ouvrages. Leur conception n’a pas tenu compte des besoins de cette couche de la population. Pour juguler cette insuffisance, le projet a entrepris une recherche sur les modèles de latrines adaptées aux différents types de handicaps dans la commune de Pompoï. Description de la technologie Au Burkina Faso, le type de latrine le plus usité se compose d’une dalle en ciment déposée sur une fosse creusée dans le sol. L’utilisateur doit s’accroupir et viser le trou de défécation. Il est facile de deviner les difficultés auxquelles les personnes vivant avec un handicap peuvent faire face dans l’utilisation d’une telle technologie. A défaut d’autres alternatives, certaines personnes sont obligées de s’asseoir directement sur la dalle s’exposant à des risques de contamination, de brûlures, etc. Quant aux personnes ayant une déficience visuelle, elles sont parfois conduites sur le trou défécation ou elles jugentson emplacement avecun bâton ou la main. Situation de dépendance des personnes handicapées Ne disposant pas de latrine, la plupart des personnes vivant avec un handicap pratiquent la défécation à l’air libre, soitdans les environs immédiats ou un peu à l’écart des habitations. Pour déféquer, elles ont toujours besoin d’un accompagnateur pour les conduire dans la nature ou dans les latrines. Après la défécation, certaines personnes ont besoins d’aide pour se nettoyer. Dans le cas des personnes aveugles et malvoyantes ce sont les enfants qui les accompagnent le plus souvent. Dans le bulletin ci joint, découvrez les témoignages des bénéficiaires. Redaction : Inna G Séguéda Chargée de communication Water Aid Burkina]]>

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici